Qu’ils en profitent. C’est le genre de situations que n’aime pas trop le pouvoir. Avec les attaques contre les droits des travailleurs qu’on observe, il n’est pas dit que cette situation perdure.
« Avant, l’esprit, c’était de jouer collectif »
Pfff, c’est typiquement le genre de conneries que dirait un patron, parce que c’est comme ça qu’il le voit.
Avant, travailler voulait dire un salaire qui voulait dire une meilleure situation sur le long terme, des projets de vie à construire, etc. Donc on pouvait y mettre du sien, travailler plus pour gagner plus (le soir, par exemple). Avec le mur qu’on a devant nous, le déni de nos élites et le fait que ton restau ou ton hôtel peut mettre la clef sous la porte d’une année sur l’autre, personne (et en particulier les jeunes) n’a envie de gâcher son temps dans un salariat qui n’offre aucun débouché autre que le salaire (« cool, je bosse pour un connard pour payer mon loyer à un autre connard sans aucune possibilité de devenir proprio, pendant que d’autres s’engraissent devant des tableaux excel »).
Si on veut que le travail redevienne une composante sociale importante, il faut que le collectif redevienne rémunérateur et porteur d’une amélioration matériel de la situation des individus à long terme, qu’ils puissent faire des projets de vie et avoir l’impression que le travail leur donne du contrôle sur leur vie.
Aujourd’hui, serveurs, réceptionnistes, barmen et autres employés veulent « cloisonner leur vie personnelle de leur travail », « avoir leur “home sweet home” », « pouvoir emmener leur animal domestique avec eux », « être nourris sur place » et, si possible, « ne pas travailler le soir », énumère-t-il, un brin désarçonné.
Ne pas le faire ça porte un nom, c’est de l’aliénation. Les jeunes n’ont plus envie de bosser pour quelqu’un, ils veulent bosser pour eux. Oui c’est triste, mais c’est le fruit de l’accaparement des richesses qui coupe toute perspective. Les petits patrons sont les victimes d’un idéal qui ne fonctionnent plus.
Qu’ils en profitent. C’est le genre de situations que n’aime pas trop le pouvoir. Avec les attaques contre les droits des travailleurs qu’on observe, il n’est pas dit que cette situation perdure.
Pfff, c’est typiquement le genre de conneries que dirait un patron, parce que c’est comme ça qu’il le voit.
Avant, travailler voulait dire un salaire qui voulait dire une meilleure situation sur le long terme, des projets de vie à construire, etc. Donc on pouvait y mettre du sien, travailler plus pour gagner plus (le soir, par exemple). Avec le mur qu’on a devant nous, le déni de nos élites et le fait que ton restau ou ton hôtel peut mettre la clef sous la porte d’une année sur l’autre, personne (et en particulier les jeunes) n’a envie de gâcher son temps dans un salariat qui n’offre aucun débouché autre que le salaire (« cool, je bosse pour un connard pour payer mon loyer à un autre connard sans aucune possibilité de devenir proprio, pendant que d’autres s’engraissent devant des tableaux excel »).
Si on veut que le travail redevienne une composante sociale importante, il faut que le collectif redevienne rémunérateur et porteur d’une amélioration matériel de la situation des individus à long terme, qu’ils puissent faire des projets de vie et avoir l’impression que le travail leur donne du contrôle sur leur vie.
Ne pas le faire ça porte un nom, c’est de l’aliénation. Les jeunes n’ont plus envie de bosser pour quelqu’un, ils veulent bosser pour eux. Oui c’est triste, mais c’est le fruit de l’accaparement des richesses qui coupe toute perspective. Les petits patrons sont les victimes d’un idéal qui ne fonctionnent plus.